communiqué du 11 juillet 2009
3 MINUTES....
3 minutes, c’est la durée que met une centrale électrique au gaz de Direct Energie pour rejeter 15 tonnes de
CO2 dans l’atmosphère ou pour pomper 50.000 litres d’eau dans l’Oise
3 minutes, c’est aussi le temps que le Conseil Municipal de Verberie, présidé par Patrick Floury, a consacré,
le jeudi 9 juillet au soir, à la délibération sur l’autorisation d’exploiter la centrale et sur la demande de
référendum.
3 minutes pour donner un avis favorable sur l’installation de la centrale et pour refuser la demande de
référendum.
Aucun débat, aucune discussion, aucune remarque, juste le temps de lever timidement la main…
3 minutes au cours desquelles le conseil municipal a engagé l’avenir du cadre de vie de la commune et de ses
environs pour les 30 prochaines années, sans l’ombre d’une hésitation.
3 minutes de mépris total pour toutes les personnes qui sont venues émettre un avis défavorable au cours des
différentes enquêtes (2300 contributions, 97% de contre pour l’enquête ICPE, et 98% de contre pour la modification du PLU)
3 minutes d’insulte à la démocratie locale
Mais, finalement, fallait-il s’attendre à autre chose ? Tout cela confirme la posture qui a toujours été celle du
Conseil Municipal de Verberie : nier la réalité, refuser le débat, persévérer dans le déni de démocratie.
Combien d’entre eux ont réellement lu les dossiers de l’enquête publique ? Combien d’entre eux ont réellement essayé
de comprendre les enjeux en terme de santé et de nuisances ? Combien d’entre eux sont capables de donner de véritables
arguments en faveur de ce projet ?
Le Conseil Municipal de Verberie ne représente plus aujourd’hui que lui-même et n’est plus représentatif des citoyens
qui ont voté pour lui.
Cette situation ne fait que renforcer notre mobilisation et notre détermination à aller jusqu’au bout de ce combat
contre ce projet incohérent, dont l’écrasante majorité des gens ne veut pas.
Les citoyens de Verberie n’oublieront pas ce qui s’est passé pendant ces 3 minutes le 9 juillet 2009, et s’en
souviendront le moment venu.
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Notre communiqué de presse du 10 juillet 2009